Avant de procéder à l'import, il y a quelques prérequis et information à recueillir :
Fichier→Exporter→Réseau
et sauvegarder en .inp.
Projection |
SRID (EPSG) |
Lambert 93 |
2154 |
Lambert CC42 (Zone 1 du 41°N au 43°N - Corse) |
3942 |
Lambert CC43 (Zone 2 sud du 44°N) |
3943 |
Lambert CC44 (Zone 3 du 43°N au 45°N) |
3944 |
Lambert CC45 (Zone 4 du 44°N au 46°N) |
3945 |
Lambert CC46 (Zone 5 du 45°N au 47°N) |
3946 |
Lambert CC47 (Zone 6 du 46°N au 48°N |
3947 |
Lambert CC48 (Zone 7 du 47°N au 49°N) |
3948 |
Lambert CC49 (Zone 8 du 48°N au 50°N) |
3949 |
Lambert CC50 (Zone 9 au nord du 49°N) |
3950 |
Un modèle peut être importé soit dans un projet vierge, soit dans un projet qui contient déjà des modèles.
Express'eau → Gérer les projets
Importer un modèle
. Une fenêtre de sélection de fichier s'ouvre.La fenêtre de paramétrage de l'import s'ouvre. Les paramètres à renseigner sont les suivants :
Une fois que tout est paramétré, lancer l'import.
L’import se déroule type d’élément par type d’élément.
Les warnings apparaissent en orange. Un warning est une alerte sur le fait que l’import a modifié des éléments pour que la conversion soit rendue possible.
Les erreurs (problèmes bloquant) apparaissent en rouge. Les problèmes bloquant empêche l’import d’être complet. Il peut s’agir d’une syntaxe du modèle EPANET jamais rencontrée. Dans ces cas, le modèle n'est pas importé complètement. Pour ces problèmes, merci de contacter le support en envoyant votre fichier inp. ATTENTION : lors d'une erreur, le modèle a tout de même été crée et partiellement importé. Il est préférable de le supprimer ou de choisir un nouveau projet si vous refaites un import par la suite.
A quelques exceptions près pour les objets régulés, la transposition suit le tableau de correspondance.
Certaines configurations de réseau sont cependant modifiées pour respecter les restrictions demandées par express'eau :
Dans EPANET, il peut y avoir plusieurs catégories de demande sur un même nœud. Chaque catégorie de demande peut avoir sa propre courbe de modulation. Dans express'eau, il n'y a qu'une seule courbe de modulation par nœud. Pour autant, la plupart des modèles sont bien traduits et la transposition est la suivante:
Après import, il faudra tracer un grand secteur de consommation autour du modèle ou autant de secteurs de consommation souhaités. Tous les nœuds portant des points de consommation doivent appartenir à un secteur de consommation.
La régulation dans EPANET prend deux formes :
Tous les contrôles et les règles d'EPANET sont transposés dans le fichier de contrôle *.ctl d'Express'eau. C'est à dire que même les régulations qui pourraient être faites en interne dans Express'eau sont traduites dans le fichier ctl, par soucis d'uniformité. L'utilisateur peut ensuite décider de reporter les régulations en interne sur l'objet ou de les laisser dans le fichier ctl.
En dehors de ce point, il y a quelques subtilités dans la transposition des contrôles et des règles d'EPANET :
La première modification à effectuer est de tracer un grand secteur de consommation autour du modèle.
Attention, cette étape est primordiale. Sans secteur de consommation, les point de consommation ne sont pas allouées aux nœuds du réseau pendant la simulation.
Cette étape ne peut pas être automatisée dans la mesure où l'import de plusieurs modèles pourrait générer des superpositions de secteur de consommation et placer des nœuds dans plusieurs secteurs, ce qui est interdit dans la base de données.
Cependant, voici une requête pour générer automatiquement un secteur autour de tous les nœuds d'un modèle :
insert into api.water_delivery_sector(geom)
select ST_multi(STBuffer(STConcaveHull(STUnion(u.geom), 0.9), 1)) from api.usernode u where u.model='lenomdumodele'
Le sens des canalisations connectées aux réservoirs est important dans express'eau : vérifier que leur sens est correct sinon cela fausse les résultats.
EPANET autorise les doublons de nom entre deux couches différentes. Il peut donc y avoir un nœud, une pompe et une canalisation qui portent tous les 3 le même nom.
Dans express'eau, cette possibilité est en option. Cette option est paramétrée dans la couche metadata, champs “unique_name_per_model”. Elle est activée par défaut pour tout nouveau modèle express'eau mais est désactivée par la passerelle d'import de modèle EPANET pour ne pas bloquer l'import.
Cependant, si une régulation porte sur un élément qui n'a pas un nom unique, le moteur de calcul d'express'eau renvoit un message d'erreur de type
erreur détectée dans C:\Users\prenom.nom\.expresseau\projet\data\model.ctl: n°ligne
incoherence entre la liaison nom de la liaison et son type type dans le ctl
Deux solutions :
Il est important de noter que de nombreux artifices de modélisation sont utilisés dans EPANET. Ces artifices ne fonctionnent pas nécessairement dans express'eau qui dispose de plus de fonctionnalités. Il y a donc des modifications à effectuer à la main pour corriger cela.
Ci-dessous, quelques exemples :
Dans EPANET il n'est pas possible de représenter un réservoir alimenté par le haut.
L'astuce de modélisation consiste à créer en amont une vanne stabilisatrice de pression amont dont les nœuds de calcul amont et aval sont situés à la cote de l'alimentation par surverse et dont la consigne est une pression égale à 0 (la vanne sera donc toujours ouverte).
Lors de la conversion du modèle au format express'eau, ces vannes sont traduites telles quelles, et les réservoirs sont définis comme alimentés par le bas (En effet, comme ces vannes ne sont pas directement connectées au réservoir, il est difficile de les identifier automagiquement).
Il est conseillé de supprimer ces STAB et passer le réservoir en mode alim_par_le_haut.
Dans EPANET il n'est pas possible de représenter un surpresseur.
L'astuce de modélisation consiste à créer non pas un élément pompe, mais une vanne brise charge (PBV en anglais) tracée dans le sens inverse de l'écoulement. Ainsi, cette vanne va ajouter une charge fixe (définie par une consigne de pression) à la pression déjà située en amont de la vanne, sans être limitée en débit.
Lors de la conversion du modèle au format express'eau, ces vannes sont traduites telles quelles, comme des vannes générant un delta de perte de charge fixé, et en étant dans le sens inverse de l'écoulement.
La doc technique en ligne indique que « Si ZA <ZC, alors la vanne est réglée en position ouverte. », elle sera donc transparente dans express'eau.
L'utilisateur doit convertir cela en pompe fonctionnant en maintien de la pression aval.
Il est conseillé d'ouvrir le fichier de régulation et de lire les consignes qui ont été écrites par la passerelle.
Certaines règles rarement utilisées dans EPANET ne sont pas encore implémentées en traduction : il s'agit notamment des conditions sur "DEMAND", "JUNCTION", "RESERVOIR" (piézométrie imposée), "TANK FILLTIME" et "TANK DRAINTIME" dans la section RULES. Si ces règles sont rencontrées, la traduction est interrompue et le message indique de quelle règle il s'agit.
En cas de besoin de traduction de telles règles, vous pouvez modifier le fichier inp_to_ctl.py qui se trouve dans le répertoire expresseau/database
de l'installation d'express'eau dans QGIS, ou contacter le support.
Certains modèles EPANET inclus une courbe de modulation sur 7 jours pour simuler l'alternance semaine/week-end. Ces courbes ne sont pas importées dans express'eau car la notion de jour de semaine et de week-end est automatique ou paramétrable.
De même, toute courbe de modulation d'une durée supérieure à 24h est tronquée. Il convient de vérifier l'origine d'une telle courbe dans EPANET.
Si vous souhaitez modéliser les fuites avec le paramétrage d'un rendement dans les secteurs de consommation, il convient de vérifier si les q0 importés dans les nœuds sont des fuites et si c'est le cas, les supprimer.
Dans EPANET, les longueurs des canalisations sont un paramètre intrinsèque.
Dans express'eau, la longueur est soit la longueur géométrique, soit une longueur forcée, au choix de l'utilisateur.
Lors de la conversion du modèle EPANET au format express'eau, les longueurs sont forcées à la longueur paramétrée dans EPANET. L'utilisateur peut choisir de conserver ces longueurs pour rester au plus près du modèle EPANET ou peut décocher l'option de forçage.
Dans EPANET, le moteur de calcul ne simule pas le fonctionnement réel des stabilisateurs de pression mais impose des coupures hydrauliques pour un respect parfait des consignes.
Dans express'eau, le moteur de calcul effectue une vraie régulation. Il est donc parfois nécessaire de reparamétrer correctement les stabilisateurs de pression (surface, coefficient de perte de charge et PID) pour qu'ils soient correctement régulés.
La liste de ces vérifications semblent longues et les manipulations fastidieuses. En réalité, il s'agit de quelques heures de travail pour ensuite bénéficier de toutes les fonctionnalités d'express'eau.